L’ Agence de Développement du Burundi (ADB) a organisé du 31 mai au 3 juin 2020, un atélier de formation pour 24 jeunes sélectionnés après la compétition organisée par cette agence . 25 projets innovants ont été retenus dans plusieurs domaines. Un seul candidat ne s’est pas présenté.
Pour les organisateurs, ces jeunes peuvent contribuer au développement du pays, une fois appuyés. C’est pour cette raison qu’une formation de cinq jours, à l’aide de trois experts chevronnés, vient d’être dispensée aux 24 jeunes talents à l’hôtel City Hill de Bujumbura. La Banque mondiale salue le courage de ces jeunes ainsi que le bon choix de l’ADB dans l’organisation de cette activité.
Selon l’ADB (Agence de Développement du Burundi) cette première édition du “Concours 25 talents” est relative à l’appuie et orientation aux jeunes porteurs des projets ou des idées d’entrepreneuriat à travers la formation sur l’entrepreneuriat durable.
La formation de trois jours s’est déroulée à Bujumbura. Une occasion pour ces jeunes de présenter les projets, secteur par secteur.
Les principaux projets sélectionnés concernent notamment: l’agri-élevage, Technologie de l’information et de la communication (notamment l’ irrigation automatique, étude du sol par drones, … sécurisation électronique des bâtiment, e-health).
D’autres projets, la machinerie, etc…Il s’agit notamment de la fabrication des machines de production industrielle, la production additive de pièces de rechange y compris celles des véhicules.
Apréciation des experts
David Kamana (ADB)
Pour David Kamana, chef de service chargé de la facilitation des investisseurs au sein de l’ADB, 85 % de ces jeunes qui ont présenté les projets nécessitent un appui pour les mettre en marche. Selon lui, “ils vont réussir, car ils sont professionnels dans leurs secteurs d’activité“.
Aimé Emmanuel Nibigira, est expert en TIC ( Technologie de l’Information et de la Communication), il estime que “…ce pays regorge de véritables talents“.
Aimé Emmanuel Nibigira: “je dirais que ce pays regorge de véritables talents“
Son exposé portait sur la nécessité d’intégrer les Technologies Innovantes qui viennent avec la Quatrième Révolution Industrielle dans tous les projets”.
Il a aussi introduit le Forum sur la Gouvernance de l’Internet (IGF) afin de continuer à apprendre en ligne tout ce qui est des technologies émergentes, la cyber sécurité, etc…
Parmi les projets présentés en ces trois jours, certains ont retenu l’attention des participants. Ce sont notamment:
- Un système d’irrigation automatique basé sur l’IoT,
- Un système de surveillance et d’éclairage intelligent, et,
- Un système de télémedecine basé sur l’Intelligence Artificielle et la Robotique.
Des défis ne manquent pas
Parmi les défits relevés, figurent:
- Le manque de financement
- Le manque de soutien financier dans la recherche et le développement entrepreneuriaux,
- Les infrastructures technologiques non développées (manques d’imprimantes 3D par exemple)
- Déficit énergétique ainsi que la fracture numérique entre les villes et les zones rurales.
“Avec un capital d’environ 9 milliards de francs burundais, ces entrepreneurs seraient capables de créer plus de 1000 emplois, et rembourser cette somme sur une période de 5 ans en moyenne“, estime David Kamana.
Les répresentants de la Banque Mondiale ont apprecié les talents de ces entrepreneurs. Ils apprécient le travail abattu par l’ADB.
Photo de Famille (Participants)
L’Agence de Développement du Burundi a, entre autres missions, celle de développer les compétences des investisseurs en général, des femmes et des jeunes entrepreneurs en particulier. C’est dans ce cadre qu’a été organisé cet atelier de formation.
Vingt cinq entrepreneurs formés ont été selectionné sur une cinquantaine postulants. Ils ont été certifiés à la fin de cette formation.