Dans le cadre de la célébration de la journée internationale du livre, ABEPL (Association burundaise des écrivains et promoteurs du livre) a organisé un panel pour débattre de la culture du livre au Burundi. Les lecteurs demandent aux auteurs de publier les contenus qui collent avec les besoins burundais et les écrivains demandent l’appui pour
Dans le cadre de la célébration de la journée internationale du livre, ABEPL (Association burundaise des écrivains et promoteurs du livre) a organisé un panel pour débattre de la culture du livre au Burundi. Les lecteurs demandent aux auteurs de publier les contenus qui collent avec les besoins burundais et les écrivains demandent l’appui pour mieux faire.
Dans la société, la littérature c’est comme du sel dans la nourriture, ça ne doit pas dominer mais ça ne doit pas manquer non plus”. Propos de Sébastien Ntahongendera, directeur du CEBULAC (Centre Burundais de Lecture et d’Animation Culturelle) lors du débat organisé par l’Abpl aux enceintes de l’IFB dans la soirée du 13 avril 2023.
Pour Ntahongendera, l’écrivain joue un grand rôle dans la communauté, c’est un acteur au développement de la société. Quant à lui la société a besoin de cet esprit littéraire pour mieux avancer .Sans celui-ci, la société ne fonctionne pas bien.
L’écrivain face à moult défis
Pour Jeanne d’Arc Nduwayo, présidente de l’ABPL, l’Etat devrait soutenir le travail des écrivains car dit- elle le livre est un pont entre les générations, c’est aussi le pilier du développement mais ceux qui écrivent rencontrent des problèmes surtout liés au manque de relecteurs avant d’arriver aux maisons d’édition.
Quant aux maisons d’éditions, Nduwayo déplore le fait qu’elles sont à compte de l’auteur. Là c’est l’écrivain qui doit payer l’argent à côté du temps et son talent qu’il consacre gracieusement. Pour la romancière ces marches de l’écrivain devraient être appuyées car au Burundi, il y a peu de consommateur du livre, c’est un marché qui n’accorde pas profit en termes de l’argent.
Quant à ceux qui se font éditer à l’étranger, l’auteure de “Les Paillettes” fait savoir qu’ils rencontrent le problème des frais à l’importation. Elle demande à ce que le livre de ce genre soit exonéré.