Le Centre pour le développement des entreprises en collaboration avec l’Agence de Développement des entreprises ont organisé la 3è édition de “Women Leaders and Liberty Forum”, un forum qui réunit les femmes leaders de la société civile, du monde des affaires et de différentes organisations. C’était 2 décembre 2021 à Martha Hôtel.
Pour Désiré Musharitse, directeur de l’Agence de Développement du Burundi, “Le Gouvernement du Burundi a commencé la sensibilisation à la mise en commun des moyens de production en promouvant la création de coopératives visant plus spécialement l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.”
Le thème du 1er panel étant ” Femmes au Parlement : Quelles initiatives? Quels défis?”. Les panélistes étant Dr Sabine Ntakarutimana, 1ère Vice- Présidente de l’Assemblée National, Aline Manirabarusha et Jocky Chantal Nkurunziza. Le débat était centré sur leurs initiatives en tant que femmes élues ainsi que comment ils managent leurs activités ménagères et professionnelles.
La vice-présidente de l’Assemblée Nationale indique que dans l’analyse et l’adoption des lois au parlement, la question de l’autonomisation de la femme est toujours soulevée au cours des audiences. Telle est la contribution de la femme en tant que parlementaire.
Organiser son travail et prendre soin de sa famille
Pour ces parlementaires, être une femme et occuper des hautes fonctions ne doit pas paralyser les activités de leurs familles. Il suffit d’avoir une bonne organisation et savoir distinguer les rôles selon l’endroit où on est.
“Quand je suis au service, je sais comment organiser mes activités. Et quand je suis à la maison, je m’occupe de ma famille comme d’autres mamans sans tenir compte de mes titres”, dixit Sabine Ntakarutimana.
La femme et la liberté économique
Pour ces panélistes, une femme a le droit d’être libre économiquement. Mais cela ne signifie pas qu’elle doit être à la hauteur de son mari, elle doit toujours tenir compte de ses obligations familiales.
Pour la députée Aline Manirabarusha, une femme qui veut reussir dans l’entrepreneuriat doit avoir une bonne communication avec son mari. « Si la femme veut entreprendre des projets sans le consentement de son mari, il est évident que le mari refuse, d’où le dialogue dans le foyer pour la réussite des projets des femmes ».
En ce qui est du droit à l’héritage qui broque les femmes à avoir de l’hypothèque afin d’accéder aux crédits Ange Muyubira Participante, conseille les femmes de travailler dur et montrer leurs capacités. “Il ne faut pas toujours attendre l’héritage pour entreprendre, dit-elle.”