En marge de la célébration de la semaine de la francophonie au Burundi, le club Rfi Bujumbura a organisé le ciné- concours. Comptant pour les participants de partager la critique en français de son film préféré parmi ceux projetés d’ordinaire sur écran de la salle TV5 Monde. Avec une moyenne de 17/ 20 pour l’écrit,
En marge de la célébration de la semaine de la francophonie au Burundi, le club Rfi Bujumbura a organisé le ciné- concours. Comptant pour les participants de partager la critique en français de son film préféré parmi ceux projetés d’ordinaire sur écran de la salle TV5 Monde. Avec une moyenne de 17/ 20 pour l’écrit, Irakoze Darna est championne et croit à ce que ça lui donne accès à autre chose au le futur.
Ce mardi 21 mars 2023 dans l’après-midi, la salle TV5 Monde du CELAB (Centre pour l’enseignement des langues au Burundi ) est pleine à craquer. Sous la douce animation de la salle obscure, les 4 jurés concentrés sur les 21 textes envoyés par les concourants, deux émissaires de la maison- mère du club Rfi prêts à découvrir une nouvelle aventure et les 10 candidats impatients de connaître les résultats…c’est du moins le climat qui règne au Celab en attendant l’heure h.
C’est après les consultations que Léonce Ngabo, président du jury vient proclamer les heureux gagnants. “La championne est Darna Irakoze, étudiante à l’université du Burundi, département de Langue et Littérature française”, sentiment de joie et de satisfaction à Ngabo Léonce, auteur du premier long métrage burundais à voir l’engagement de la jeunesse actuelle au film.
Une proposition bien accueillie
Après la proclamation des cinq premiers parmi les dix, Ngabo Léonce propose au club Rfi que les cinq premiers gagnants soient parmi ceux qui critiqueront les films qui entreront dans la compétition du FESTICAB (Festival du cinéma et de l’audiovisuel burundais) prévu au mois de juillet 2023. Sans y aller par quatre chemins, Gilbert Niyongabire marque son accord et ajoute que c’est un plus pour ce club qui ne veut pas se sceller mais plutôt s’ouvrir au monde
Après le concours, une autre porte ouverte
Dans son mot liminaire, Gilbert Niyongabire, président du club Rfi Bujumbura déplore le fait qu’il n’y a pas d’école du cinéma (école d’art) au Burundi et que les productions dans ce secteur restent peu mais il salut le courage des jeunes qui s’y mettent avec énergie. La proposition du FESTICAB vient comme pour booster les compétences à ces jeunes.
Quant à Darna Irakoze, faire partie de l’équipe qui critiquera les films dans la compétition du FESTICAB est un honneur: « Je suis contente et apprécie énormément cette proposition. Ça sera une première pour moi de critiquer un film burundais. C’est également bien de participer à une chose et que ça me projette à autre chose de bon. »
Le ciné- concours a vu la participation des trois institutions de formation supérieure dont l’Université du Burundi, l’Ecole Normale Supérieure ( ENS) ainsi que l’ Université Espoir d’Afrique. Les prix sont respectivement constitués d’une enveloppe de 200.000 Fbu , 150.000 Fbu, 100.000, 60.000 Fbu et 50.000 Fbu accompagnés des T- shirts de marque Rfi, un carnet et une clé- USB.