Les jeunes africains appelés à oser entreprendre et travailler en synergie

Dans le but d’éveiller l’esprit entrepreneurial chez les jeunes et les apprendre à devenir des transformateurs de la société et des défenseurs de la liberté, Students For Liberty a organisé ce 08 septembre 2021, la troisième édition de  la Conférence Régionale des Grands Lacs. Des jeunes en provenance du Burundi, de la RDC,  et d’autres pays étaient rassemblés à Bujumbura autour des thématiques liés à l’entrepreneuriat des jeunes, à la liberté économique, des opportunités pour les idées qui réduisent les barrières d’une jeunesse dynamique, passionnée et éveillée. La jeunesse africaine est interpellée à travailler en synergie pour éradiquer la pauvreté.

Dans son discours d’ouverture, Monia Wakana, coordinatrice régionale pour la région des grands lacs  d’ African Students For Liberty,  la Conférence Régionale de Students For Liberty en Afrique Francophone  réunit chaque année les étudiants, les jeunes professionnelles, les responsables des organisations d’étudiants, les entrepreneurs et le reste des intellectuels en provenance du Burundi, de la République Démocratique du Congo et du reste de l’Afrique Francophone, dans une situation normale. Et d’ajouter que  ces conférences régionales de chaque année, permettent aux potentiels leaders de se réunir autour des imminents intervenants afin de discuter, d’apprendre et de se rencontrer autour d’un thème commun : la liberté.

Dans sa présentation, Alida Mugisha qui a représenté l’Agence de promotion des Investisseurs, le taux de chômage pour les jeunes est élevé. Pour lui, la solution au chômage de jeunes  n’est autre que l’entrepreneuriat.  « L’entrepreneuriat des jeunes  conduit à l’auto création d’emploi  en  particuliers et à la création de l’économie nationale en général. » 

Le premier panel avait comme thème, les opportunités qui s’offrent aux femmes. Toutes les panélistes se convergent sur la nécessité pour jeunes de conjuguer les efforts  afin de créer leurs propres emplois.

Pour Alida Mugisha de l’API, les opportunités pour les jeunes sont nombreuses. Elle donne l’exemple de l’API qui organise des formations aux jeunes entrepreneurs chaque année.

 « Le but est de voir si les projets qui sont en train d’être exécutés sont vraiment des projets bancables qui peuvent être financés par la BIJ.  Malheureusement les candidatures féminines restent peu nombreuses », souligne-t-elle. Et d’ajouter: « Osez, travaillez en synergie, ne laissez quelqu’un de côté ! » 

Pour Kimana Stein, manager du label Bantu Bwoy,  ce n’est pas facile  pour une femme d’être manager du label en tant que femme. Toutefois, quand tu fais ce que tu aimes, rien ne t’empêche de réussir.

Quant à Rossalyn Kamariza, CEO d’INGO, les jeunes devraient  mettre beaucoup d’efforts dans la créativité et l’innovation afin d’être  compétitif sur le marché international.

Selon  Stein, il faut que les jeunes osent créer leurs propres emplois. « N’ayez pas peur ! Le pays n’attends que vous, on a assez de matériels comme Facebook, YouTube, allez vous former. »

Le second panel  était centré sur l’importance de la technologie dans le développement du pays. Que ce soit Yannick Chokola, DG d’Auxfin Burundi ou Isaac-Newton Fikili, CEO de Kit Hub, les nouvelles technologies  de l’information et de la communication  sont  un outil incontournable dans le développement du pays. Les jeunes devraient être les premiers à  savoir les utiliser à bon escient dans la lutte contre le chômage.

Pour synthétiser,  Aimable Manirakiza,fondateur de CDE-Great Lakes, éclaire ceux qui attendent toujours la main du gouvernement. « Ce n’est pas au gouvernement à créer l’emploi. Mais c’est aux jeunes de le créer et le gouvernement est là pour vous accompagner à réussir ».