Sous le thème « L’Éthique et la déontologie professionnelles: deux piliers pour l’exercice de la profession comptable”, il s’est tenu ce 8 décembre 2021 à Bujumbura, le 6ème congrès de l’Ordre des Professionnels Comptables du Burundi. Ces activités sont rehaussées par la présence du premier vice-président du sénat du Burundi.
Le congrès est organisé dans le cadre d’échanges d’expériences, de renforcement des compétences de la promotion de la profession comptable au service du développement économique au Burundi.
Pourquoi le sixième congrès ?
Dans son mot d’ouverture, Fréderic Gahungu, président de l’Ordre des Professionnels Comptables (OPC) justifie le pourquoi de ce sixième congrès. Signalant qu’environs 20 ans d’existence de l’OPC, le Burundi n’est pas encore membre d’IFAC (International Federation of Accountants). Le sixième congrès c’est d’abord une obligation de la profession, car pour être membre de l’IFAC, on doit tenir au-moins congrès par an.
« C’est aussi une séance de formation pour nos membres sur des thèmes d’actualité et qui peuvent renforcer leurs capacités intellectuelles. C’est aussi faire participer tous les autres partenaires dans le développement économique », ajoute Fréderic Gahungu.
Il n’oubliera pas aussi de signaler que c’est une occasion pour certaines entreprises de faire leurs publicités. Parce que c’est un endroit où se trouvent tous les professionnels de la comptabilité.
Que gagne le Burundi dans l’intégration dans IFAC ?
Selon Joachin Yamuremye qui est le point focal dans l’intégration à l’IFAC, les avantages d’adhésion à l’IFAC sont multiples. C’est notamment l’obtention d’un cachet international et la valorisation de l’expertise locale. « Dans ce cas, vous appliquez les mêmes normes que partout au monde. Nul besoin de recourir aux experts étrangers alors qu’il ya l’expertise locale », précise J. Yamuremye.
Les professionnels comptables sont-ils éligible dans la sous région ?
« En tant que professionnel comptable du Burundi, il est permis d’aller exercer le même métier dans la sous région, mais il suffit d’avoir les mêmes qualifications qui sont l’expertise comptable adopté », précise Johachin Yamuremye, point focal de l’OPC dans l’intégration à l’IFAC,.
Le choix de l’éthique et déontologie comme thème
Le premier vice-président du sénat à bien précisé que l’Éthique et la déontologie est un thème qui cadre bien avec la politique actuelle du gouvernement. Pour un professionnel qu’il soit comptable ou d’une autre profession, c’est l’éthique et déontologie qui doit primer sur toute connaissance scientifique.
Vu que l’importance de la profession comptable dans le développement de l’économie du pays via le soutien apporté au développement des entreprises, le premier vice président du sénat souligne que cette profession dot se moderniser pour devenir plus efficiente et se donner une éthique à la mesure des enjeux et résolument tournée vers l’intérêt général.